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Photo du rédacteurPauline Julou

Désolation - de Stephen King


Après Maxime Chattam et l’illusion ( ma chronique du 1er Avril ) , nous abordons ici le King, celui dont tout le monde s’inspire dans le monde de l’horreur, il s’agit évidemment de Stephen King et de son roman "Désolation".


Nous nous trouvons ici au cœur d’un étrange voyage au fin fond du désert du Nevada, où nulle âme humaine en bonne santé mentale n’est la bienvenue. Stephen King s’enfonce dans les profondeurs dérangeantes et angoissantes du désert habité par des individus décrits comme étant « intenses ».


« Je suis un fils de pute qui porte un flingue. Boit de la gnôle, lit la Bible et casse du Clinton ! Le chien, c’est rien, faites plutôt gaffe à son propriétaire. » Voilà l’inscription que peuvent lire Peter et Mary à l’entrée de la ville Désolation, lorsqu’ils se font arrêter par la police.


D’ailleurs, en parlant de Police nous pensons pouvoir compter sur elle lorsque le grabuge se fait sentir. Ici, rien ne les protègera et encore moins ce policier étrange aux yeux vides dont le comportement plus que suspect cache une violente agressivité. Le couple New Yorkais doit faire face à la mort, à la solitude, à la folie meurtrière et va essayer de survivre à cela. Ils auraient dû se douter en croisant un panneau de limitation de vitesse où était clouté un chat que le reste de leur voyage allait mal tourner.


Dans ce roman, nous rencontrons une dizaine de personnages dont nous suivons les péripéties. Chacun leur tour mais également tous ensemble, nous découvrirons leurs histoires personnelles et leur psyché.


Avec ces protagonistes, Stephen King démontre comment l’esprit humain peut être prêt à tout afin de survivre et quelles deviennent ses priorités quand la mort se présente à la porte. Dans ce désert, personne ne vous viendra en aide, la langue des morts est présente partout autour de vous et même les animaux semblent n’être animés que par cette dernière.


Désolation est un roman haletant où personne n’est à l’abri. Même Dieu semble se cacher de cette ville, aucune loi n’y existe et aucun représentant ne peut faire respecter quoi que ce soit. Désolation semble être habitée par une malédiction et si vous pouvez en rester le plus loin possible, n’hésitez pas. La mort rôde.


Avec une lecture fluide et des personnages attachants de par leur singularité, le lecteur se laisse bercer par l’horreur qui règne à chaque page. Stephen King laisse arriver goutte à goutte le frisson et ne dévoile aucun indice au fil du roman.


Nous faisons partie du voyage et il ne risque pas d’être agréable. Prêts ? A vos frissons pour une nouvelle lecture horrifique.




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