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  • Photo du rédacteurFrançoise Fesneau

Pièta - de Daniel Cole


Daniel Cole, né en 1984, est un auteur britannique. Ancien ambulancier, il publie son premier roman en 2017, « Ragdoll », qui est la première enquête de l’inspecteur William « Wolf » Fawkes. Ce thriller, début d’une trilogie à succès, fait actuellement l’objet d’une adaptation cinématographique.


Pietà est le quatrième roman de Daniel Cole. Le titre, Pietà, nous éclaire sur le chemin que l’auteur veut nous faire suivre. La pietà est une statue en marbre de Michel-Ange, sculptée vers 1498 et qui représente la Vierge Marie tenant sur ses genoux le corps du Christ. Elle est visible à la Basilique Saint-Pierre du Vatican à Rome. Ce n’est pas l’origine religieuse sur laquelle s’appuie l’auteur, c’est l’œuvre qui est importante pour ce qu’elle représente pour le serial-killer. Ce dernier va retracer les traumatismes de sa vie au travers de sculptures connues.


Tout commence en 1989 lorsqu’un corps est retrouvé dans Hyde Park, à Londres. Un corps, cela semble banal. Cependant, la victime a gelé dans la position du Penseur de Rodin. Elle est perchée sur un socle dont la sculpture a été déplacée momentanément pour être remise en état.


Deux flics sont sur les lieux : le sergent Benjamin Chambers, qui est marié à Eve et Adam Winter, plus jeune, et qui suit le premier. Leur patron, l’inspecteur en chef Hamm, ne les porte pas dans son cœur et va contrecarrer toutes les possibles avancées de l’enquête.


Hamm ne croit pas qu’il s’agisse d’un meurtre et insiste pour que ce décès soit classé en suicide. La médecin légiste, Sykes, intervient rapidement pour confirmer qu’il s’agit bien d’un meurtre.

Quelques jours plus tard, deux nouvelles victimes sont découvertes : une femme et son fils adulte sont retrouvés dans la position de la Pièta de Michel-Ange. Chambers et Winter sont persuadés que les deux scènes de crime sont liées mais Hamm leur interdit d’enquêter dans ce sens.


Parallèlement, nous faisons la connaissance d’un sans-abri, James Metcalf surnommé Jimmy. Il traîne dans un Londres froid, où il neige, sans rien à manger. Une idée lui vient pour survivre : s’accuser d’un délit afin d’être incarcéré. Voilà une bonne idée pour être logé, blanchi et nourri ! Il s’accuse donc du meurtre du « Penseur de Rodin ». Hamm, tout heureux qu’un meurtre soit résolu, l’annonce officiellement. De ce fait l’enquête s’arrête et nos deux enquêteurs sont priés de clore ce dossier.

C’est sans compter sur l’obstination de Chambers et Winter qui continuent leurs recherches, allant contre les ordres d’Hamm. Ils trouvent chacun un suspect : Robert Coates et Tobias Sleepe. Ils vont outrepasser leurs droits, interroger et fouiller dans la vie des deux suspects et l’inspecteur en chef va prendre des décisions drastiques à leur encontre.


Sept ans s’écoulent et nous sommes en 1996. Une nouvelle venue, Jordan Marshall, reprend l’enquête car les aveux de Metcalf ne collent pas à la scène de crime.


Et Londres va de nouveau être le lieu de crimes plus horribles les uns que les autres, avec toujours une corrélation avec des sculptures connues et faisant référence à la mythologie. Une équipe se forme : Chambers, Winter et Marshall. Hamm a été remplacé par l’inspectrice en chef Wainwright qui semble plus professionnelle et soutient ses enquêteurs.


Daniel Cole nous entraîne dans une course contre la montre car les meurtres s’accélèrent et la police est toujours en retard d’un coup. J’ai tourné les pages de plus en plus vite, comme toujours lorsque l’enquête est menée tambour battant. Le style de l’auteur est soutenu, les personnages sont attachants et l’énigme est bien ficelée.


Pour vos longues soirées d’hiver au coin du feu… Un bon livre bien écrit !


Bonne lecture !


Françoise Fesneau


Pieta – Daniel Cole – éditions Robert Laffont – 07/2021 – 400 pages


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